« Tout d’abord Bonjour à toutes et à tous. Je me présente Yann TOURET ou Yann san (mes collègues chez MUJI, m’appelait ainsi). Je suis passionné par l’artisanat depuis mon enfance. Je voulais être menuisier ou restaurateur de vitraux. Mais mon parcours scolaire et professionnel a commencé dans le retail et l’opérationnel avec la création de 2 magasins saisonniers dans la Ville Close à Concarneau, en Bretagne : L’Embarcadère et L’Embarcadère Junior. Nous vendions des vêtements marins et de la décoration marine. »
« J’arrive à Paris en Décembre 2004. Je travaille pendant 12 ans pour l’enseigne japonaise MUJI, de Vendeur à Responsable Commercial et Opérationnel, puis 1 an et demi d’un break bien mérité, pour découvrir le monde, puis travailler 2 ans pour une enseigne qui a fermé à cause de la COVID-19. »
Maison Wabi-Sabi est présente sur les réseaux sociaux depuis Octobre 2017. La boutique en ligne est créée depuis le 1er Mars 2022 avec le lancement de la 1ère Collection NATSU 2022, le 21 juin 2022. Nous avons déjà lancé 7 collections et 1 collection exclusive. »
Source de la photo : Yann san
« J’ai découvert le Japon en 2003 en visionnant « Akira » de Katsuhiro OTOMO. Vraiment impressionné par la puissance visuelle de ce film d’animation. »
Synopsis : Tetsuo, un adolescent ayant vécu une enfance difficile, est la victime d’expériences visant à développer les capacités psychiques qui dorment en chacun de nous. Ainsi doté d’une puissance que lui-même ne peut imaginer, Tetsuo décide de partir en guerre contre le monde qui l’a opprimé. Dès lors, il se retrouve au coeur d’une légende populaire qui annonce le retour prochain d’Akira, un enfant aux pouvoirs extra-ordinaires censé délivrer Tokyo du chaos.
« Pas très joyeux, je vous l’accorde, mais j’ai commencé à faire des recherches sur le Japon : sa culture, ses habitants, sa gastronomie, ses Arts et son artisanat. J’ai commencé à accumuler beaucoup d’informations sur le pays du soleil levant. »
Source de la photo : japanization.org
« Je suis littéralement, tombé amoureux de ce pays et en particulier de la période Heian (794-1185).
« Elle débute en 794 avec l’installation de la capitale impériale à Kyōto et s’achève en 1185 avec la naissance du shogunat de Kamakura. Cette époque Heian-jidai 平安時代 donne le nom antique de Kyōto : « Heian-kyō – La capitale de la paix ». Elle représente dans l’histoire nippone une période d’apogée culturelle et artistique, ainsi qu’un des sommets du pouvoir impérial. »
« Mon amour pour la ville de Kyōto, les arts et l’artisanat, les couleurs. Le respect de la nature et des traditions ancestrales sont importantes dans le projet. Un vrai coup de coeur. »
Source de la photo : Rokkasen Sugata no Irodori – www.kabuki21.com
« Mon premier voyage au Japon a eu lieu en février 2008. Je logeais toujours dans la même Minshuku, à Kyōto. Dans le salon des propriétaires, un meuble était rempli avec plein de sorte de céramiques. Tous les jours, dès que je rentrais de mes promenades touristiques. Yachiyo YASUDA déposait dans ma chambre une gourmandise dans une petite assiette, différente à chaque fois, mais toujours en harmonie avec les couleurs ou la saison. J’ai toujours les images en tête de ce meuble et de ces petites attentions. Je souhaite que vous ressentiez la même émotion quand vous utilisez vos céramiques dans votre quotidien. »
« C’est durant ce périple que j’ai découvert la céramique japonaise et à quel point sa présence était importante dans la vie quotidienne des Japonais. »
« La qualité et la diversité des styles à travers le pays m’ont vraiment fasciné. J’ai donc voulu approfondir le sujet. »
« Après 12 voyages au Japon : 4 avec MUJI et 8 autres pour découvrir le pays, presque toujours loin des sentiers touristiques, mais toujours en quête d’authenticité. Pour comprendre et partager la culture du Japon, cet esprit de transmission dans l’artisanat qui est essentiel et qui me fait vibrer. »
Source de la photo : Yann san
Naissance du projet
« Le projet Maison Wabi-Sabi est né en octobre 2017 : il associe mon expérience professionnelle, mon amour du Japon et de l’artisanat, et ma passion pour la céramique japonaise. »
« Le nom « Yann san » vient de chez MUJI, mes collègues et mes amis japonais m’appellent ainsi. L’écriture en kanji pour « Yann san » est comme ceci : 屋音 さん, et cela signifie : « Le son à l’intérieur de la maison, comme des céramiques qui se chevauchent. »
« Merci beaucoup Junko pour tes conseils et d’avoir trouver les Kanji parfaits pour mon nom. »
Source de la photo : Logo réalisé par Megumi TERAO et photo Iyeya
« Le logo représente la fenêtre ronde de la maison de thé japonaise Jō-an, située dans le jardin Urakuen à Inuyama, préfecture d’Aichi. »
« Les Fusuma sont des portes coulissantes en bois et en papier Washi. Elles s’ouvrent à la convivialité autour d’une tasse de thé, dans le Chashitsu. »
« Le Wabi-Sabi est un point central de la cérémonie du thé et surtout pas un effet de mode qui peut être utilisé à toutes les sauces. Les deux mots « Wabi-Sabi », écrits au centre du logo, représentent bien cette imperfection du Wabi. »
« Wabi, c’est la simplicité, la mélancolie, la nature, la dissymétrie. Sabi, c’est l’altération par le temps, la patine des objets, le goût pour les objets vieillis. »
Source de la photo : Yann san
Transmission du savoir-faire
« Le but de Maison Wabi-Sabi est de vous faire découvrir la beauté de la céramique japonaise, de conception traditionnelle, fabriquée localement, par des générations de potiers, avec un savoir-faire reconnu mondialement. »
« Comme le dit Yann san : je ne suis pas galeriste, mais je vends de le vaisselle d’art, loin de la production de masse que l’on retrouve très souvent dans les grandes enseignes ou les magasins « soi-disant » spécialisés avec de la vaisselle japonisante. »
« L’artisanat est un bien matériel qu’il faut sauvegarder et transmettre aux générations futures. Je souhaite que le travail créatif de ces femmes et de ces hommes prenne une place importante chez vous et dans votre quotidien. »
« Qu’il y ait toujours une histoire humaine derrière ces objets. Vous pourrez la transmettre à vos amis, à votre famille et pourquoi pas, créer des vocations dans l’artisanat. »
Source de la photo : Sakazuki de Masatoshi MURATA – www.saga-s.co.jp
Wabi-Sabi
« L’art de ces potiers se forge dans l’idéal esthétique des théoriciens de la cérémonie du thé : le Wabi-Sabi, la contemplation d’une beauté faite de simplicité rustique, d’imperfections, de calme, de solitude et d’usures. Les accidents sont parfois réparés mais ils demeurent bien visibles. Pourquoi se priver de la chance d’arrêter le temps et de le fixer dans un instantané ? Cette esthétique s’appuie sur la pensée bouddhiste qui enseigne l’impermanence de toutes choses et sur le taoïsme chinois qui situe l’homme dans le sein de la nature. » Alain Vernis – Le Tao du Potier
Le Wabi-Sabi et la Voie du thé ont un lien tellement fusionnel et codifié. Au 15ème siècle, le Chanoyu 茶の湯 (cérémonie du thé en japonais) était réservé à l’élite. Les objets utilisés pour la cérémonie étaient luxueux et en provenance de la Chine.
Mais c’est un moine zen, Shuko MURATA 村田珠光 (1423-1502) qui décide d’officier des cérémonies de thé avec des ustensiles locaux et conçus de manière artisanale.
C’est au 16ème siècle que le maître de thé Sen no Rikyū 千利休 (1522-1591) utilisera des objets plus sobres, de fabrication locale et artisanale. Il installera son pavillon de thé dans une demeure rappelant les huttes de paysans.
Source de la photo : Yann san
Le Wabi-Sabi est un concept japonais. Le Wabi signifie la simplicité, la nature, la dissymétrie et la modestie. Le Sabi signifie l’altération par le temps, la patine des objets et le travail des Hommes.
Son lien est ancré dans la Voie du thé. Il est parfaitement défini dans les 2 livres références de Leonard KOREN.
Même s’il est difficile à exprimer pour un occidental et un japonais, le terme Wabi-Sabi est d’accepter l’imperfection dans la perfection des objets du quotidien ainsi que l’impermanence (caractère de ce qui n’est pas permanent, ne dure pas et change sans cesse, il occupe une place centrale dans la pensée bouddhique).
C’est éprouver une réelle satisfaction, un certain concept spirituel et esthétique japonais.
Source de la photo : Yann san
Simplicité et Temps qui passe
Wabi : vise un raffinement nourri de simplicité, une élégance sobre, une noblesse sans sophistication, l’intuition d’une beauté réduite à sa simplicité essentielle, qu’une simple fleur dans un joli pot peut parfaitement exprimer. Wabi recouvre ainsi différents aspects que l’Occident a su saisir par la médiation des tenants de l’Arts & Crafts : l’éloge de l’ombre, la vertu du vide, l’honnête simplicité des matériaux, autant de critères qui mettent en avant la richesse de l’esprit et de l’être en l’opposant au séducteur, à l’artifice et au brillant dont le trop fort éclat peut aveugler nos sens.
Sabi : évoque l’écoulement du temps, la patine, le renoncement à l’éclat d’une beauté neuve et le sain délaissement face au temps s’écoulant inexorablement. Sentir le sabi, c’est accepter les usures, les rides, l’éphémère, les irrégularités. Au-delà de les accepter, il s’agit d’aimer ces marques du temps qui auréolent les choses, les rendent intelligibles et apprivoisables. C’est renoncer à la nouveauté comme qualité première.
Avec Sen no Rikyû, les pièces destinées à la cérémonie du thé, auparavant d’antiques pièces chinoises, laissèrent place aux poteries japonaises. Ce furent leurs qualités de spontanéité et de franchise (wabi), de simplicité et de beauté (shibui) et leur humilité (sabi) qui motivèrent cette révolution du regard.
« Fais un délicieux bol de thé ; dispose le charbon de bois de façon à chauffer l’eau ; arrange les fleurs comme elles sont dans les champs ; en été, évoque la fraicheur, en hiver, la chaleur ; devance en chaque chose le temps. Prépare toi à la pluie. » – Sen no Rikyū
Source de la photo : Yann san – Texte : Galerie Stimmung
Beauté des choses imparfaites
Lui est un architecte de formation, il a fait partie de l’avant-garde artistique aux États-Unis au début des années 1970. Théoricien du design et de l’esthétisme, il a effectué de nombreux séjours au Japon, et est l’auteur de 17 ouvrages. Il vit actuellement à San Francisco.
Il a étudié durant de nombreuses années le Wabi-Sabi et en a tiré 2 livres : « Wabi-sabi, à l’usage des artistes, designers, poètes et philosophes » et « Wabi-Sabi pour aller plus loin ».
Dans lesquels il le définie par : « Le Wabi-sabi est la beauté des choses imparfaites, impermanentes et incomplètes. C’est la beauté des choses modestes et humbles. C’est la beauté des choses atypiques. »
Le Wabi-Sabi s’essaye davantage qu’il ne s’explique. C’est une notion difficile à expliquer. Bien que tous les Japonais soient prêts à affirmer qu’ils comprennent le sentiment associé au Wabi-Sabi. Ils sont très peu capables de le formuler.
Leonard KOREN détaille 3 affirmations qui résument les valeurs du Wabi-Sabi :
- La réalité découle de l’observation de la nature.
- La beauté peut-être obtenue à partir de la laideur.
- Se défaire de l’impermanence et ne pas chercher la perfection et la permanence.
Source de la photo : booknode.com / editions-sully.com
Godai : 5 éléments
Ce que peuvent orchestrer les mains des céramistes me ramène aux 5 éléments du Godai. C’est l’ensemble traditionnel japonais des cinq éléments dans le bouddhisme : Chi (La Terre), Sui (L’Eau), Ka (Le Feu), Fū (Le Vent) et Kū (Le Vide). Ils sont représentés sur les « Gorintō » (stūpa japonais).
Des stèles funéraire en forme de pagode à cinq anneaux propres au bouddhisme japonais qui a vu le jour à l’époque Heian. Ces éléments sont importants et représentent une tendance spirituelle, physique ou mentale, tout ce qui découle de l’enseignement.
Le stūpa est le monument par excellence du bouddhisme. Construction compacte revêtue de pierres, plus ou moins élancée, minuscule ou gigantesque, richement décorée ou présentant des parois nues. Il se dresse partout où des bouddhistes ont vécu et tenu à manifester leur foi.
Pour Yann san, ces 5 éléments sont étroitement liés à la céramique. Chaque élément correspond à une étape de la conception d’une poterie : La Terre pour l’argile, le Vide pour la création infinie, l’Eau pour créer la forme, le Vent pour le séchage et le Feu pour la cuisson.
Source de l’illustration : aminoapps.com
Source des photos – Yann san
Fuzei : émotion poétique
L’émotion poétique du Fuzei est l’expression d’une émotion fugitive et d’un sentiment poétique. Donner un Fuzei, c’est donner ou créer une impression tout en évoquant une émotion. Suite à une exposition des photos de Claude LEFÈVRE, à l’association Tenri où Yann san a suivi des cours de japonais. Après avoir découvert son livre à propos du Fuzei. Ce sentiment, assez spécifique au jardin japonais, a permis de le relier à la céramique.
Claude LEFÈVRE porte sur ces jardins un regard poétique très singulier qui vise à en restituer la spiritualité, l’harmonie et la beauté, en un mot, le Fuzei. Voilà plus de 10 ans qu’il sillonne le Japon, pour photographier les jardins les plus remarquables. En dehors des sentiers battus, il nous fait découvrir d’extraordinaires jardins, peu connus, voire inconnus des Japonais eux-mêmes.
Le Kenroku-en 兼六園 est situé à Kanazawa, dans la préfecture d’Ishikawa. Il s’est développé des années 1620 aux années 1840 par la famille Maeda, les dirigeants de l’ancienne province de Kaga.
Le Kōraku-en 後楽園庭園 est situé à Okayama, dans la préfecture d’Okayama. Il est construit en 1700, à la demande de Tsunamasa IKEDA, le daimyō d’Okayama. Il prit sa forme actuelle en 1863.
Le Kairaku-en 偕楽園 est situé à Mito, dans la préfecture d’Ibaraki. Il est construit en 1841, sous les ordres de Nariaki TOKUGAWA.
Source de la photo : Yann san
Citations
« Le Fuzei est composé des deux caractères chinois « fu » (en japonais le vent) et « zei » (en japonais le sentiment). C’est le sentiment bouleversé que dégagent l’intimité des choses et par conséquent la sensation de la beauté mélancolique qui en émane. On pourrait aussi dire que c’est le monde des sentiments né de l’harmonie existante entre l’esprit et la forme des choses. » – Jacques ROUBAUD
« L’expression d’une émotion fugitive, d’un sentiment poétique. Donner un Fuzei, c’est donner ou créer une impression tout en évoquant une émotion. » – Professeur MASUDA
« J’aime cette discrétion où l’essentiel est souvent sous-entendu, suggéré, plutôt qu’explicité. Discrétion, pudeur, telle est l’attitude du poète de haïku que chacun peut partager et que je retrouve dans l’art de Claude LEFÈVRE qui se contente de donner à voir sans prétendre interférer avec le regard des autres. » – Diane de MARGERIE
Source de la photo : Yann san
Akira et Yachiyo YASUDA
« Akira et Yachiyo YASUDA étaient les propriétaires de la minshuku, mon pied à terre à Kyōto. Ils font partie de l’histoire de ce projet par leur hospitalité et leur gentillesse. Omotenashi お持て成し. »
« En 2008, lors de mon tout premier voyage au Japon, j’étais basé à Kyōto. Je dormais dans une Minshuku (chambre d’hôtes) située dans l’arrondissement de Higashiyama. Les Maiko (apprenties Geiko) se promènent et on peut ressentir l’authenticité de la ville de Kyōto, par son architecture, ses temples, ses petits commerces et sa tranquillité. »
« Pour vous situer l’auberge du nom de Kamogawaen : Route de Kawabata-dori (comme le nom du poète), dans le district de Miyagawasuji, le long de la rivière Kamogawa, pas très loin du temple Kennin-ji. La Minshuku comptait : 4 chambres (2 petites, 1 moyenne et 1 grande), 1 salle de bain, 2 toilettes, et le salon et cuisine des propriétaires. Le petit déjeuner était préparé tôt le matin et apporté dans chaque chambre. Seulement 4000 Yens (35 euros environ) par nuit et par personne. »
Source de la photo : Yann san – Yachiyo, Akira et Yann devant Kamogawaen
« A chacun de mes voyages, j’ai logé chez eux pour une nuit ou pour une semaine. J’ai déjeuné et dîné avec eux. Certains soirs, on a beaucoup bu avec Akira (avec modération quand même) et beaucoup mangé grâce à Yachiyo. Je remercie beaucoup Google Translation d’avoir fait partie de l’ambiance car nous avons beaucoup rigolé. »
« Akira m’a fait découvrir le Kyōto authentique, ses temples, ses restaurants et mon premier Onsen, à Kurama, était avec lui. Akira est un passionné de photos, de nature et il est très curieux. Yachiyo est fan de Pachinko パチンコ et adore aller au restaurant toujours bien apprêtée. Je les considère un peu comme mes grands-parents japonais. »
« La Minshuku a fermé définitivement fin 2019. Ils sont partis en retraite et vivent désormais dans l’arrondissement de Fushimi, dans le sud de Kyōto. Je les ai revus à Kyōto pendant mon Ceramic Tour 2023. »
« Akira et Yachiyo YASUDA font partie de l’histoire de ce projet et je ne les remercierai jamais assez pour leur hospitalité, leurs conseils, leur ouverture d’esprit et leur gentillesse. »
Source de la photo : Yann san – Akira et Yann devant le Sanzen-in à Ohara
Ceramic Tour au Japon
Les étapes de ce projet sont de faire découvrir les authentiques céramiques japonaises, françaises et européennes d’utilisation quotidienne. En utilisant les réseaux sociaux, en développant le site internet de Maison Wabi-Sabi, en expliquant « pourquoi Maison Wabi-Sabi ? et son identité artisanale, puis d’aller au Japon rencontrer les potiers qui travaillent et qui travailleront avec Maison Wabi-Sabi.
Ces « Ceramic Tour » au Japon sont indispensable dans la démarche de ce projet pour vous faire partager les rencontres avec les potiers, le « vrai » artisanat japonais de la céramique loin des marques industrielles « Company » et de la production de masse.
Travailler avec les fabricants d’encens japonais traditionnels de Kyōto et de Kōyasan va de paire, car le lien est très proche avec la Céramique. Ils sont disponibles dans la boutique du site. Maison Wabi-Sabi est très fière qu’ils fassent partie de cette aventure.
Source de la photo : Yann san – Rencontres importantes à Inbe