Histoire de Koyasan Daisido

Lors de mon voyage en 2010, je suis allé au Mont Kōya ou Kōyasan, dans la préfecture de Wakayama. En me rendant, dans un magasin religieux, j’ai eu un coup de coeur pour une agréable odeur, emplie de nature et de mystique. J’ai demandé plus d’informations et le propriétaire m’a conseillé d’aller rendre visite au magasin Koyasan Daisido. Il est le fabricant de cet encens de Kōyasan, typique et unique. Utilisant les essences d’arbres, de plantes du Mont Kōya et des ingrédients naturels de qualité.

Dans le passé, le Nihon Shoki 日本書紀 (Chronique du Japon) mentionnait le Camphre, le Cyprès et le Cèdre. Aujourd’hui encore, les bâtons d’encens d’Okuno-in 奥之院 à Kōyasan sont fabriqués principalement à base de cèdre. Ce n’est pas un parfum d’aujourd’hui. Ce doit être l’ambiance des encens anciens qui font l’histoire d’Okuno-in depuis plus de 1200 ans. Maintenant, Kōyasan vise à devenir une ville religieuse liée à l’environnement. En 2001, le cèdre d’Okuno-in a été sélectionné par le ministère de l’Environnement, parmi les 100 plus beaux parfums du Japon.

La pratique d’offrir de l’encens à Bouddha remonte à la période Nara. Au fur et à mesure que les enseignements bouddhistes se répandaient dans tout le Japon. Il devint courant d’offrir naturellement de l’encens au Bouddha. Depuis lors, des parfums naturels tels que le bois d’Agar, le bois de Santal, le Choji (clou de girofle), le Nard (racine de plante d’altitude d’Himalaya), le Bornéol, la Cannelle, le Pin doux et l’Encens sont consacrés dans les bâtons d’encens, pour Bouddha. Principalement préparé à partir de parfums naturels chinois et anciens. Brûler de l’encens améliore la tranquillité de l’esprit, permet de se souvenir des ancêtres et remercie la paix au quotidien.

Source du texte et des photos : Koyasan daisido

Nihon Shoki

Le Nihon Shoki 日本書紀 est paru vers 720 et est écrit en pur chinois. Il constitue l’une des rares sources officielles écrites sur l’histoire des origines du Japon après le Kojiki. Tous deux décrivent l’origine divine de la famille impériale japonaise.

Rédigée en langue chinoise, la Chronique du Japon comprend 30 livres. Les deux premiers concernent les temps mythiques de la création du monde et des îles, et la naissance des dieux.

Comme dans le Kojiki 古事記 (Chroniques des faits anciens), il s’y mêle à la tradition de la maison impériale, dite du Yamato, des éléments d’une tradition divergente, celle de la province d’Izumo, les deux étant conciliées par des liens de parenté entre les divinités ancestrales.

Source du texte et de la photo : universalis.fr / kokugakuin.ac.jp

Kōyasan

En l’an 816, le moine dit Kūkai (774-835), nommé Kōbō-Daishi 弘法大師, fonda le bouddhisme Shingon et le monastère de Kōyasan. Il est situé dans le quasi-parc national luxuriant de Kōya-Ryūjin 大和青垣国定公園. Les huit pics et bassins montagneux ressemblent à un lotus. Depuis plus de 1 200 ans, Kōyasan n’a cessé de s’affirmer comme un centre monastique actif. C’est l’un des sites les plus sacrés du Japon.

L’environnement contemplatif, à Kōyasan, a accueilli des empereurs, des seigneurs féodaux, des aristocrates, des disciples et des citoyens ordinaires. Ses 117 bâtiments finement construits sont les vestiges de plus de 2 000 temples qui existaient à l’apogée de l’ère Edo (1603-1868). 52 temples proposent un hébergement et une expérience inoubliable. Kōyasan est texturé par les feuilles d’automne, puis couvert de neige en hiver et serti de fleurs de cerisier et de rhododendrons, au printemps. Kōyasan offre aux disciples Shingon, comme aux non-croyants, un répit au stress de la vie quotidienne.

En 2004, les trois sites de Kōyasan, Kumano Sanzan, et Yoshino et Omine (Préfecture de Nara). Les chemins de pèlerinage les reliant à Kyōto et Nara sont reconnus biens du Patrimoine Mondial par l’UNESCO. Les Sites Sacrés et Chemins de Pèlerinage dans les Monts Kii sont l’incarnation d’un paysage culturel maintenu depuis des siècles. Ceci grâce à des pratiques spirituelles ascétiques harmonieusement liées à la nature.

Une cuisine bouddhiste végétarienne est constituée de légumes et de plantes sauvages comestibles. Le Shōjin-ryōri est composé d’une symphonie de saveurs de saison et fait ressortir la quintessence des ingrédients. Ses spécialités incluent le Kōya Dōfu et sa contrepartie aromatisée au sésame, le Goma Dōfu.

Source du texte et des photos : fr.visitwakayama.jp / Yann san / wright20.com